PARCOURS
Originaire de Saint-Lambert (1953), je me partage aujourd’hui entre Montréal et la région des Laurentides. Après avoir consacré tous mes loisirs à l’art pictural pendant plusieurs années, je m’y consacre entièrement désormais, à titre professionnel.
Friande de toutes les formes d’arts plastiques dès l’enfance, j’ai suivi des cours d’art au cours de mon adolescence. Ma vie professionnelle m’a plutôt orientée, toutefois, vers le monde des mots : enseignement de la rédaction, édition et critique théâtrale (à titre de rédactrice en chef de la revue de théâtre Jeu pendant 18 ans) et, de 2001 à 2011, création et direction du Centre de communication écrite, à l’Université de Montréal.
Désormais, je me consacre entièrement à l’art pictural (production et enseignement), aux formes, aux textures et aux couleurs, avec l’ardeur et passion que j’ai mises à explorer le monde des mots, des textes et du théâtre. Puisqu’est ressurgi en force chez moi un besoin profond d’expression picturale, je troque avec détermination les mots pour les formes, les textures et les couleurs. J’ai suivi plusieurs cours d’aquarelle et de dessin, des ateliers plus spécialisés aussi, pour élargir l’éventail de mes outils d’exploration et expression picturales. Ces dernières années, j’ai beaucoup travaillé l’acrylique sur papier de soie et l’aquarelle, sur divers supports : papiers traditionnels, cartons, toile, YUPO… Et j’ai ajouté de nouvelles cordes à mon arc, en explorant d’autres techniques, comme le collage, diverses formes de gravure (monotype, collagraphie, pointe sèche).
Pour décrire brièvement mon parcours, disons que très vite, je me suis éloignée de la tranquillité et de la douceur traditionnelles de l’aquarelle ainsi que d’une première forme de reproduction du monde réel, pour explorer de manière non conventionnelle, les frontières du figuratif et du non-figuratif. Je ne lésine jamais sur les risques de l’exploration technique. Qu’elles soient abstraites ou figuratives, mes œuvres sont fortement colorées et expriment d’abord et avant tout mon bonheur de vivre, tout en faisant écho, de manière ludique ou plus engagée, au monde que j’habite et à celui qui m’habite.
Je signe mes œuvres d’un surnom qui m’est cher : Malolo.